Situations courantes lors des exercices de rééducation

Situations 1: Le kiné compte les mouvements

Vous êtes kinésithérapeute et vous êtes avec le patient. Vous lui montrez un exercice de rééducation et vous souhaitez qu'il le répéte 20 fois. Le patient le fait. Vous corrigez ses erreurs et la série de mouvements commence. Sans Toucan vous comptez, avec vous guidez uniquement.

Sans Toucan, vous remarquez que les consignes sont entre-coupées par le décompte. Vos consignes sont finalement le plus important de la phase d’exercice de rééducation mais  sont malheureusement noyées par d'autres informations. De plus en cabinet de groupe, le décompte crée beaucoup de bruit.

Comment rendre cette tâche répétitive moins lassante?
Comment s'assurer que mon patient intégre bien mon message?
Comment épurer mes séquences d'exercices de rééducation?

Situation 2: Le patient compte ses mouvements

Imaginons que le patient fasse des erreurs de placement. Sans Toucan, vous le guidez et l'encouragez pendant qu'il réalise l'exercice et qu'il compte. 
Avec Toucan il vous écoute et fait le mouvement, voilà tout.

Peut-il intégrer mes remarques alors qu'il compte  et qu'il réalise le mouvement?
Est-ce que mon patient est à l’aise avec toutes mes informations?

Situation 3: Vous arrêtez l'exercice en cas d'erreur

Le patient fait des erreurs. Vous le corrigez en lui remontrant ce que vous attendez. L'exercice  reprend. La période de mouvement est hachée, le rythme est perdu.

Si le rythme est perdu, est-ce ce que le résultat de l’exercice de rééducation s’en ressent?
Comment gardez le ryhtme pour un meilleur effet sur le renforcement musculaire?

Situation 4: Le patient est autonome, il doit compter

Le patient connaît parfaitement ses exercices de rééducation. Vous l’avez suffisamment corrigé, il ne fait donc plus d’erreur dans son mouvement. Le patient peut travailler en autonomie.

On pense pouvoir, en confiance, le laisser  travailler son exercice de rééducation. Mais lorsqu’il s’agit de respecter les consignes de temps, c’est autre chose. À votre retour, vous lui posez la question :

« Alors vous en êtes où? »



Le patient nous dit souvent:
 « Je ne sais pas je n’ai pas compté ». 


Avouez que c’est rageant.
Et vous vous dites: " comment progresser sans repère? "
" A t-il forcé? "

A t-il suffisamment travaillé?
Comment cadrer mon patient pour qu'il respecte mieux mes consignes?
Peut-il travailler en autonomie?