La kinésithérapie a-t-elle déjà commencé sa révolution numérique ?

La kinésithérapie a-t-elle déjà commencé sa révolution numérique ?
Les outils numériques gagnent les cabinets de kinésithérapie. Ils peuvent constituer de solides alliés vers l’autonomie des patients – une tendance dans laquelle nous, professionnels, tenons un rôle clé. Ces nouveaux outils vont bousculer nos pratiques. Sommes-nous prêts à ce changement? 

 

La technologie est entrée dans nos cabinets depuis plusieurs années déjà avec des accessoires de plus en plus sophistiqués de la plateforme de force, Huber, réalité virtuelle, Myolux, Kinvent à très récemment la solution E.M.I. L . Chaque année, le salon Rééduca décerne le prix de l’innovation (Lightback cette année) et peut-être qu’un jour des dispositifs comme The Vault ou Tempo Studio entreront dans nos cabinets. Il est heureux que nos soins manuels ne soient pas (encore) remplaçables par l’intelligence artificielle. Mais après tout, la table de massage à eau existe déjà.

 

Ces dernières années ont vu une véritable transformation. Tout d’abord avec l’accès aux formations en ligne (Kine-formation, PhysioAcademie, … ) aux médiathèques de ressources médicales ( Full Physio) en passant par les replays de conférences sur YouTube d'epauleautop). Ensuite, la téléconsultation a fait son entrée pendant le confinement, et souhaite maintenant s’adapter au plus près à la rééducation.

 

La révolution est en marche ?

 

Comme les applications pour le grand public (Freeletics, Fizzup, Seven), des confrères kinésithérapeuthes ont développé leurs propres applications, généralistes (Weasyo, Monkine, Joint Academy) ou spécifiques (Doado). D’autres développent des sites d’exercices (Kinexer6, Axomove).

On peut saluer leur courage et leur travail ! Les points communs de toutes ces démarches sont en effet le dévouement des kinés envers les patients d’une part, et l’envie d’encourager l’autonomie des patients d’autre part. L’autonomie pour faire ses mouvements et s’entretenir, l’autonomie pour être en bonne santé.

L’autonomie avec moins de nous, kinésithérapeutes?

 

L’autonomie du patient commence naturellement dans nos cabinets, durant nos séances. Notre discours et nos choix thérapeutiques ont un impact direct sur elle : thérapies manuelles ou exercices, un équilibre entre les deux est à trouver… Au risque de pencher vers l’ostéopathie d’un côté, le coaching sportif de l’autre.

 

Les conclusions des multiples études scientifiques montrent globalement que les mouvements, qui sont à codifier par les professionnels, améliorent l’état de santé. On le voit et on l’entend partout : « Bougez, marchez, soyez acteur de votre santé, le bon traitement c’est le mouvement… »

 

À nous de l’encadrer !

 

Cette vision est relayée par certains sur les réseaux sociaux. Leur but est de vulgariser des notions  majeurs (major) des kinésithérapeutes mais peu du grand public. On « hem » ça !  Et ces discours presque politiques s’ancrent aussi de plus en plus chez nos patients eux-mêmes, qui ont pris conscience de l’importance de l’auto prise en charge. Évidemment quelques patients cherchent à se passer des professionnels de santé en fouillant sur le net. Ce contexte représente une aubaine pour le budget de la Sécurité Sociale, mais également une chance pour nos cabinets parfois surchargés, provoquant malheureusement des burn-out chez nos confrères.

 

Enfin, une tendance nouvelle est de ne pas rendre dépendant nos patients de nos soins. Faut-il d’ailleurs s’appliquer à équilibrer l’équation chronicité et besoin de soins ? Les connaissances en neuroscience de la douleur font d'ailleurs entrevoir de nouvelles perspectives. ( Pr Marc Lévêque )

 

Lorsque le moment est opportun, proposer un programme sur mesure et évolutif d’auto-rééducation est une phase d’amorçage. Le terme d’ auto-rééducation se retrouve jusque dans les prescriptions médicales. Certains patients nous demandent un dessin, ou de les prendre en photo pour mieux se souvenir des exercices. Certains sont assidus, d’autres moins.

 

Une nouvelle solution pour l’autonomie du patient


Physiotime prend le contre-pied du tout numèrique et propose un accessoire simple, efficace et solide qui facilite l’autonomie du patient au cabinet. Une première étape avant qu'il le soit chez lui. 


                                


De nombreux exercices sont compatibles avec son utilisation. L'aiguille du Toucan agit comme votre mini assistant, elle indique quand commencer et quand arrêter le mouvement.
Le patient se concentre d’avantage. Sa charge mentale diminue car il ne compte plus ou presque. Toucan fait le lien entre l’autonomie du patient et le kiné sans jamais le remplacer.



 
Plus de détails sur www.toucan-mouvement.fr