Pourquoi le bon traitement c’est le mouvement ?
1. Libération d’endorphines :
L’exercice stimule la libération d’endorphines, des neurotransmetteurs produits par le cerveau et la moelle épinière. Ils agissent comme des analgésiques naturels. Les endorphines se lient aux récepteurs opioïdes ( ceux de la morphine) dans le cerveau. Ils réduisent alors la perception de la douleur.
2. Modulation du système nerveux :
Le mouvement peut influencer la modulation de la douleur au niveau du système nerveux central et périphérique. L’activité physique stimule les neurones inhibiteurs ascendants et descendants. Ils diminuent la transmission des signaux de douleur vers le cerveau.
3. Augmentation du flux sanguin :
L’exercice augmente le flux sanguin. En cas d'inflammation ce nouveau flux sanguin accélére la guérison des tissus endommagés, réduisant ainsi la douleur. Il faut néanmoins respecter un bon dosage quantitatif et qualitatif des mouvements choisis.
4. Production de facteurs anti-Inflammatoires :
L’exercice régulier entraîne une diminution des cytokines pro-inflammatoires et une augmentation des cytokines anti-inflammatoires. La réponse inflammatoire est alors modulée et la douleur est réduite.
5. Réduction de la sensibilité à la douleur :
L’exercice peut entraîner une désensibilisation des récepteurs de la douleur. Les récepteurs deviennent moins sensibles aux stimuli douloureux. La perception globale de la douleur diminue.
6. Distraction cognitive :
L’activité physique peut également agir comme une forme de distraction, détournant l’attention de la douleur et réduisant ainsi la perception subjective de la douleur. De plus l'accomplissement d’un exercice valorise le sujet sur ses capacités restantes.
7. Amélioration de la santé mentale :
L’exercice est connu pour améliorer l’humeur et réduire les niveaux de stress, d’anxiété et de dépression. Ces éléments potentialisent ne le ressenti la douleur. Améliorer sa santé mentale contribue à une meilleure gestion de sa douleur.
Lee mouvement et l’exercice physique peuvent avoir des effets bénéfiques sur la perception de la douleur grâce à des mécanismes physiologiques et psychologiques variés, allant de la libération d’endorphines à l’amélioration de la circulation sanguine et à la modulation des réponses inflammatoires.